mardi 21 juin 2011
dimanche 19 juin 2011
vendredi 17 juin 2011
jeudi 2 juin 2011
Gil Scott-Heron R.I.P
Usé jusqu’à la corde par un mode de vie plutôt stupéfiant (…), Gil Scott-Heron avait la prononciation molle lorsque je l’ai interviewé l’an dernier. Le cerveau, lui, avait conservé toutes ses fonctionnalités.
Force était d’observer qu’il se souvenait de tout, absolument tout ce qui avait marqué son existence de créateur. Et il ne s’était pas fait prier pour fournir les précisions concernant la création de son ultime opus I’m New Here, un album excellent réalisé par le Britannique Richard Russell qui lui valut un retour par la grande porte sur la scène mondiale. Scott-Heron avait d’ailleurs gardé sa superbe en disant qu’il avait aidé Russell à réaliser un rêve, plutôt que de reconnaître la chance que le patron admiratif du label XL lui avait accordée !
L’homme ne doutait pas de sa valeur, ça c’est certain.
Même concernant ses problèmes avec la loi pour consommation et possession de drogues illégales, il avait daigné commenter. La réplique était rapide, solide, fière. L’homme assumait ses contradictions, évitant de verser dans l’apitoiement ou le repentir niais. « La seule différence entre moi et tant d’autres, c’est qu’ils ne se sont pas fait prendre », estimait-il. Et paf. Bien sûr, il reconnaissait avoir commis des bêtises et nui à ses proches, il refusait néanmoins d’en beurrer épais.
Poète, écrivain, activiste, tribun, musicien, chanteur, l’artiste afro-américain se voyait parmi les descendants de l’écrivain Langston Hughes dont il fut un admirateur fervent, marqué par la beat generation ayant précédé la sienne (Amiri Baraka, notamment), il fut un auteur de la poésie funk et jazzy soul, à l’instar des Last Poets.
D’aucuns lui accordent la paternité du style rap parce que ses déclamations ne manquaient pas de syncope. À ce titre, pourtant, Scott-Heron n’était pas un pionnier. La déclamation syncopée chez les blacks américains existait bien avant lui. En fait, c’est beaucoup plus pour le choix de ses environnements sonores, plus soul que jazz, qu’on a pu voir chez lui la préfiguration du hip hop contrairement à la génération qui l’avait précédé.
Scott-Heron ne détestait pas être considéré comme un précurseur du hip hop mais ne semblait pas non plus y accorder beaucoup d’importance. Par le passé, d’ailleurs, il ne s’est pas gêné pour critiquer vertement les valeurs gangstéristes et le piètre niveau littéraire de plusieurs de ses descendants.
Libre penseur à n’en point douter, Scott-Heron est allé jusqu’au bout de sa destinée, c’est-à-dire la rencontre funeste des deux bouts de la chandelle.
Force était d’observer qu’il se souvenait de tout, absolument tout ce qui avait marqué son existence de créateur. Et il ne s’était pas fait prier pour fournir les précisions concernant la création de son ultime opus I’m New Here, un album excellent réalisé par le Britannique Richard Russell qui lui valut un retour par la grande porte sur la scène mondiale. Scott-Heron avait d’ailleurs gardé sa superbe en disant qu’il avait aidé Russell à réaliser un rêve, plutôt que de reconnaître la chance que le patron admiratif du label XL lui avait accordée !
L’homme ne doutait pas de sa valeur, ça c’est certain.
Même concernant ses problèmes avec la loi pour consommation et possession de drogues illégales, il avait daigné commenter. La réplique était rapide, solide, fière. L’homme assumait ses contradictions, évitant de verser dans l’apitoiement ou le repentir niais. « La seule différence entre moi et tant d’autres, c’est qu’ils ne se sont pas fait prendre », estimait-il. Et paf. Bien sûr, il reconnaissait avoir commis des bêtises et nui à ses proches, il refusait néanmoins d’en beurrer épais.
Poète, écrivain, activiste, tribun, musicien, chanteur, l’artiste afro-américain se voyait parmi les descendants de l’écrivain Langston Hughes dont il fut un admirateur fervent, marqué par la beat generation ayant précédé la sienne (Amiri Baraka, notamment), il fut un auteur de la poésie funk et jazzy soul, à l’instar des Last Poets.
D’aucuns lui accordent la paternité du style rap parce que ses déclamations ne manquaient pas de syncope. À ce titre, pourtant, Scott-Heron n’était pas un pionnier. La déclamation syncopée chez les blacks américains existait bien avant lui. En fait, c’est beaucoup plus pour le choix de ses environnements sonores, plus soul que jazz, qu’on a pu voir chez lui la préfiguration du hip hop contrairement à la génération qui l’avait précédé.
Scott-Heron ne détestait pas être considéré comme un précurseur du hip hop mais ne semblait pas non plus y accorder beaucoup d’importance. Par le passé, d’ailleurs, il ne s’est pas gêné pour critiquer vertement les valeurs gangstéristes et le piètre niveau littéraire de plusieurs de ses descendants.
Libre penseur à n’en point douter, Scott-Heron est allé jusqu’au bout de sa destinée, c’est-à-dire la rencontre funeste des deux bouts de la chandelle.
Gil Scott-Heron, un des pères du rap, meurt à 62 ans
Le poète, écrivain et musicien américain Gil Scott-Heron, considéré comme un des pères fondateurs du rap et auteur de la chanson engagée The Revolution Will Not Be Televised, est mort vendredi à l'âge de 62 ans, a annoncé sa maison de disque, XL Recordings.
Surnommé parfois «le parrain du rap», Scott-Heron, né le 1er avril 1949, est mort dans un hôpital de New York, a précisé XL Recordings.
Créateur dans les années 1960 du style «spoken word», forme de poésie orale accompagnée ou non de musique, il devient célèbre avec le titre The Revolution Will Not Be Televised, qui s'attaque aux inégalités sociales dont sont victimes les Noirs aux États-Unis.
Son style musical, avec des albums comme Pieces of a Man et Winter in America et son engagement politique ont contribué à l'explosion de la culture hip-hop aux États-Unis.
«Le phrasé urbain, inspiré et agressif de Gil Scott-Heron a inspiré des légions de rappeurs», indique le site spécialisé allmusic.com.
La musique de Scott-Heron reflétait également son combat contre la dépendance à l'alcool et aux drogues. Son dernier album I'm New Here, est sorti en 2010.
Surnommé parfois «le parrain du rap», Scott-Heron, né le 1er avril 1949, est mort dans un hôpital de New York, a précisé XL Recordings.
Créateur dans les années 1960 du style «spoken word», forme de poésie orale accompagnée ou non de musique, il devient célèbre avec le titre The Revolution Will Not Be Televised, qui s'attaque aux inégalités sociales dont sont victimes les Noirs aux États-Unis.
Son style musical, avec des albums comme Pieces of a Man et Winter in America et son engagement politique ont contribué à l'explosion de la culture hip-hop aux États-Unis.
«Le phrasé urbain, inspiré et agressif de Gil Scott-Heron a inspiré des légions de rappeurs», indique le site spécialisé allmusic.com.
La musique de Scott-Heron reflétait également son combat contre la dépendance à l'alcool et aux drogues. Son dernier album I'm New Here, est sorti en 2010.
Gil Scott-Heron, Voice of Black Protest Culture, Dies at 62 By BEN SISARIO Published: May 28, 2011
il Scott-Heron, the poet and recording artist whose syncopated spoken style and mordant critiques of politics, racism and mass media in pieces like “The Revolution Will Not Be Televised” made him a notable voice of black protest culture in the 1970s and an important early influence on hip-hop, died on Friday at a hospital in Manhattan. He was 62 and had been a longtime resident of Harlem.
His death was announced in a Twitter message on Friday night by his British publisher, Jamie Byng, and confirmed early Saturday by an American representative of his record label, XL. The cause was not immediately known, although The Associated Press reported that he had become ill after returning from a trip to Europe.
Mr. Scott-Heron often bristled at the suggestion that his work had prefigured rap. “I don’t know if I can take the blame for it,” he said in an interview last year with the music Web site The Daily Swarm. He preferred to call himself a “bluesologist,” drawing on the traditions of blues, jazz and Harlem renaissance poetics.
Yet, along with the work of the Last Poets, a group of black nationalist performance poets who emerged alongside him in the late 1960s and early ’70s, Mr. Scott-Heron established much of the attitude and the stylistic vocabulary that would characterize the socially conscious work of early rap groups like Public Enemy and Boogie Down Productions. And he has remained part of the DNA of hip-hop by being sampled by stars like Kanye West.
“You can go into Ginsberg and the Beat poets and Dylan, but Gil Scott-Heron is the manifestation of the modern word,” Chuck D, the leader of Public Enemy, told The New Yorker in 2010. “He and the Last Poets set the stage for everyone else.”
Mr. Scott-Heron’s career began with a literary rather than a musical bent. He was born in Chicago on April 1, 1949, and reared in Tennessee and New York. His mother was a librarian and an English teacher; his estranged father was a Jamaican soccer player.
In his early teens, Mr. Scott-Heron wrote detective stories, and his work as a writer won him a scholarship to the Fieldston School in the Bronx, where he was one of 5 black students in a class of 100. Following in the footsteps of Langston Hughes, he went to the historically black Lincoln University in Pennsylvania, and he wrote his first novel at 19, a murder mystery called “The Vulture.” A book of verse, “Small Talk at 125th and Lenox,” and a second novel, “The Nigger Factory,” soon followed.
Working with a college friend, Brian Jackson, Mr. Scott-Heron turned to music in search of a wider audience. His first album, “Small Talk at 125th and Lenox,” was released in 1970 on Flying Dutchman, a small label, and included a live recitation of “Revolution” accompanied by conga and bongo drums. Another version of that piece, recorded with a full band including the jazz bassist Ron Carter, was released on Mr. Scott-Heron’s second album, “Pieces of a Man,” in 1971.
“Revolution” established Mr. Scott-Heron as a rising star of the black cultural left, and its cool, biting ridicule of a nation anesthetized by mass media has resonated with the socially disaffected of various stripes — campus activists, media theorists, coffeehouse poets — for four decades. With sharp, sardonic wit and a barrage of pop-culture references, he derided society’s dominating forces as well as the gullibly dominated:
The revolution will not be brought to you by the Schaefer Award Theater and will not star Natalie Wood and Steve McQueen or Bullwinkle and Julia.
The revolution will not give your mouth sex appeal.
The revolution will not get rid of the nubs.
The revolution will not make you look five pounds thinner, because the revolution will not be televised, brother.
During the 1970s, Mr. Scott-Heron was seen as a prodigy with significant potential, although he never achieved more than cult popularity. He recorded 13 albums from 1970 to 1982, and was one of the first acts that the music executive Clive Davis signed after starting Arista Records in 1974. In 1979, Mr. Scott-Heron performed at Musicians United for Safe Energy’s “No Nukes” benefit concerts at Madison Square Garden, and in 1985, he appeared on the all-star anti-apartheid album “Sun City.”
But by the mid-1980s, Mr. Scott-Heron had begun to fade, and his recording output slowed to a trickle. In later years, he struggled publicly with addiction. Since 2001, Mr. Scott-Heron had been convicted twice for cocaine possession, and he served a sentence at Rikers Island in New York for parole violation.
Commentators sometimes used Mr. Scott-Heron’s plight as an example of the harshness of New York’s drug laws. Yet his friends were also horrified by his descent. In interviews Mr. Scott-Heron often dodged questions about drugs, but the writer of the New Yorker profile reported witnessing Mr. Scott-Heron’s crack smoking and being so troubled by his own ravaged physical appearance that he avoided mirrors. “Ten to 15 minutes of this, I don’t have pain,” Mr. Scott-Heron said in the article, as he lighted a glass crack pipe.
That image seemed to contrast tragically with Mr. Scott-Heron’s legacy as someone who had once so trenchantly mocked the psychology of addiction. “You keep sayin’ kick it, quit it, kick it quit it!” he said in his 1971 song “Home Is Where the Hatred Is.” “God, did you ever try to turn your sick soul inside out so that the world could watch you die?”
Complete information about Mr. Scott-Heron's survivors was not immediately available, but Mr. Byng, his publisher, said that they included a half-brother, Denis Scott-Heron; a son, Rumal; and two daughters, Gia Scott-Heron and Che Newton. Mr. Byng added that Mr. Scott-Heron had recently been working on voluminous memoirs, parts of which he hoped to publish soon.
Despite Mr. Scott-Heron’s public problems, he remained an admired figure in music, and he made occasional concert appearances and was sought after as a collaborator. Last year, XL released “I’m New Here,” his first album of new material in 16 years, which was produced by Richard Russell, a British record producer who met Mr. Scott-Heron at Rikers Island in 2006 after writing him a letter.
Reviews for the album inevitably called Mr. Scott-Heron the “godfather of rap,” but he made it clear he had different tastes.
“It’s something that’s aimed at the kids,” he once said. “I have kids, so I listen to it. But I would not say it’s aimed at me. I listen to the jazz station.”
His death was announced in a Twitter message on Friday night by his British publisher, Jamie Byng, and confirmed early Saturday by an American representative of his record label, XL. The cause was not immediately known, although The Associated Press reported that he had become ill after returning from a trip to Europe.
Mr. Scott-Heron often bristled at the suggestion that his work had prefigured rap. “I don’t know if I can take the blame for it,” he said in an interview last year with the music Web site The Daily Swarm. He preferred to call himself a “bluesologist,” drawing on the traditions of blues, jazz and Harlem renaissance poetics.
Yet, along with the work of the Last Poets, a group of black nationalist performance poets who emerged alongside him in the late 1960s and early ’70s, Mr. Scott-Heron established much of the attitude and the stylistic vocabulary that would characterize the socially conscious work of early rap groups like Public Enemy and Boogie Down Productions. And he has remained part of the DNA of hip-hop by being sampled by stars like Kanye West.
“You can go into Ginsberg and the Beat poets and Dylan, but Gil Scott-Heron is the manifestation of the modern word,” Chuck D, the leader of Public Enemy, told The New Yorker in 2010. “He and the Last Poets set the stage for everyone else.”
Mr. Scott-Heron’s career began with a literary rather than a musical bent. He was born in Chicago on April 1, 1949, and reared in Tennessee and New York. His mother was a librarian and an English teacher; his estranged father was a Jamaican soccer player.
In his early teens, Mr. Scott-Heron wrote detective stories, and his work as a writer won him a scholarship to the Fieldston School in the Bronx, where he was one of 5 black students in a class of 100. Following in the footsteps of Langston Hughes, he went to the historically black Lincoln University in Pennsylvania, and he wrote his first novel at 19, a murder mystery called “The Vulture.” A book of verse, “Small Talk at 125th and Lenox,” and a second novel, “The Nigger Factory,” soon followed.
Working with a college friend, Brian Jackson, Mr. Scott-Heron turned to music in search of a wider audience. His first album, “Small Talk at 125th and Lenox,” was released in 1970 on Flying Dutchman, a small label, and included a live recitation of “Revolution” accompanied by conga and bongo drums. Another version of that piece, recorded with a full band including the jazz bassist Ron Carter, was released on Mr. Scott-Heron’s second album, “Pieces of a Man,” in 1971.
“Revolution” established Mr. Scott-Heron as a rising star of the black cultural left, and its cool, biting ridicule of a nation anesthetized by mass media has resonated with the socially disaffected of various stripes — campus activists, media theorists, coffeehouse poets — for four decades. With sharp, sardonic wit and a barrage of pop-culture references, he derided society’s dominating forces as well as the gullibly dominated:
The revolution will not be brought to you by the Schaefer Award Theater and will not star Natalie Wood and Steve McQueen or Bullwinkle and Julia.
The revolution will not give your mouth sex appeal.
The revolution will not get rid of the nubs.
The revolution will not make you look five pounds thinner, because the revolution will not be televised, brother.
During the 1970s, Mr. Scott-Heron was seen as a prodigy with significant potential, although he never achieved more than cult popularity. He recorded 13 albums from 1970 to 1982, and was one of the first acts that the music executive Clive Davis signed after starting Arista Records in 1974. In 1979, Mr. Scott-Heron performed at Musicians United for Safe Energy’s “No Nukes” benefit concerts at Madison Square Garden, and in 1985, he appeared on the all-star anti-apartheid album “Sun City.”
But by the mid-1980s, Mr. Scott-Heron had begun to fade, and his recording output slowed to a trickle. In later years, he struggled publicly with addiction. Since 2001, Mr. Scott-Heron had been convicted twice for cocaine possession, and he served a sentence at Rikers Island in New York for parole violation.
Commentators sometimes used Mr. Scott-Heron’s plight as an example of the harshness of New York’s drug laws. Yet his friends were also horrified by his descent. In interviews Mr. Scott-Heron often dodged questions about drugs, but the writer of the New Yorker profile reported witnessing Mr. Scott-Heron’s crack smoking and being so troubled by his own ravaged physical appearance that he avoided mirrors. “Ten to 15 minutes of this, I don’t have pain,” Mr. Scott-Heron said in the article, as he lighted a glass crack pipe.
That image seemed to contrast tragically with Mr. Scott-Heron’s legacy as someone who had once so trenchantly mocked the psychology of addiction. “You keep sayin’ kick it, quit it, kick it quit it!” he said in his 1971 song “Home Is Where the Hatred Is.” “God, did you ever try to turn your sick soul inside out so that the world could watch you die?”
Complete information about Mr. Scott-Heron's survivors was not immediately available, but Mr. Byng, his publisher, said that they included a half-brother, Denis Scott-Heron; a son, Rumal; and two daughters, Gia Scott-Heron and Che Newton. Mr. Byng added that Mr. Scott-Heron had recently been working on voluminous memoirs, parts of which he hoped to publish soon.
Despite Mr. Scott-Heron’s public problems, he remained an admired figure in music, and he made occasional concert appearances and was sought after as a collaborator. Last year, XL released “I’m New Here,” his first album of new material in 16 years, which was produced by Richard Russell, a British record producer who met Mr. Scott-Heron at Rikers Island in 2006 after writing him a letter.
Reviews for the album inevitably called Mr. Scott-Heron the “godfather of rap,” but he made it clear he had different tastes.
“It’s something that’s aimed at the kids,” he once said. “I have kids, so I listen to it. But I would not say it’s aimed at me. I listen to the jazz station.”
mercredi 1 juin 2011
Littératies populaires urbaines et apprentissage de l’écrit.
Actuellement les stratégies relevant de l’écrit se sont vues renforcées par la recherche dans des domaines connexes à la didactique de l’écrit comme la psychologie et la psycho pédagogie, la sociologie. Ces dernières avancent des théories basées sur l’importance de la socialisation des écrits et sur leur mise en lien avec les aspects socio culturels de la vie des apprenants. C’est ici qu’interviennent les supports issus de littératies populaires. D. Alvermann (2002) en parle dans ses derniers écrits et souligne l’importance d’introduire ce type de littérature en classe et d’en faire un support « passerelle qui permettrait de mieux appréhender la tache scripturale de mieux la présenter et surtout de la motiver. (Alexander-Smith. A. C. 2004)
En effet, de nos jours, nul ne peut nier l’impact que peut avoir l’introduction de supports issus de la culture urbaine et populaire des élèves dans la classe. (Alexander-Smith. A. C. 2004). Et en plus de mettre en avant une pédagogie cultuellement impliquée ( Billings, L., cité par Alexander -Smith, 2004) ; connexion des aspects culturels dans la pratique scripturale en contexte scolaire , Permet de renforcer le sentiment d’appartenance et d’intégration sociale, qui est aussi un élément supplémentaire à rajouter à la dynamique motivationnelle.
La culture Hip- Hop, dont sont issus le slam, le rap, et le Spoken-word, fait partie intégrante de la vie des jeunes adolescents de nos jours. Leur permettre d’en faire usage en classe c’est une manière de les valoriser et de les impliquer. Sans oublier qu’au delà des aspects poétiques et lyriques de la langue en usage dans ces supports, il y a aussi le discours porté par les mots qui permettent de dire leurs sentiments, leurs colères et leurs joies, dans un investissement personnel égotique. Comme corollaire de ce fait il y a l’engagement et l’implication dans les taches scripturales. On note aussi que cette littératie ancrée dans une tradition de contestation peut faire valoir un apprentissage de l’esprit critique qui est nécessaire à la formation des individus dans notre société. Sans oublier le coté créatif de ces écrits, qui permet de libérer les scripteurs des contraintes de la langue et qui de ce fait les désinhibe et leur donne plus confiance en eux, ce qui rejaillit positivement sur leurs apprentissages dans le domaine de l’écrit(Alexander-smith. A. C. 2004, Bazin, H. Bornaz, M. et Slimani, M. 2010 ; Amabile, T. M. 1985 ; Hagood, C., Alvermann, D. E., Heron-Hruby, A., 2010; Heron-Hruby, A. et Alvermann, D. E. 2009) .
On le voit donc, la stratégie qui consiste à inviter la culture populaire dans les classes serait payante à plus d’un titre. Et étant inscrit dans le champ la culture populaire, le slam ou ses versions anglo-saxonnes, le Spoken word et le rap, peuvent aider les apprenants à se considérer comme des scripteurs plus compétents, contrebalançant l’image, souvent négative qui leur est renvoyée lors d’activités d’écriture scolaires (Heron-Hruby et Alvermann, 2009 ; Hagood, Alvermann et Heron-Hruby. 2010) ; les inscrivant aussi dans une pratique « d’écriture au long cours », ce qui favoriserait les apprentissages scripturaux par le biais des retours fréquents sur les productions.
Conclusion
Les élèves veulent écrire, voila le constat que font bon nombre de chercheurs quand il s’agit de pratiques scripturales en contexte scolaire. Mais comme l’a dit Graves (2003) cité par Pietro Boscolo et Carmen Gilati (2007), encore faut il les laisser écrire. Je rajouterai encore faut il leur donner l’envie de s’engager dans la tâche scripturale de façon volontaire.
En effet, de nos jours, nul ne peut nier l’impact que peut avoir l’introduction de supports issus de la culture urbaine et populaire des élèves dans la classe. (Alexander-Smith. A. C. 2004). Et en plus de mettre en avant une pédagogie cultuellement impliquée ( Billings, L., cité par Alexander -Smith, 2004) ; connexion des aspects culturels dans la pratique scripturale en contexte scolaire , Permet de renforcer le sentiment d’appartenance et d’intégration sociale, qui est aussi un élément supplémentaire à rajouter à la dynamique motivationnelle.
La culture Hip- Hop, dont sont issus le slam, le rap, et le Spoken-word, fait partie intégrante de la vie des jeunes adolescents de nos jours. Leur permettre d’en faire usage en classe c’est une manière de les valoriser et de les impliquer. Sans oublier qu’au delà des aspects poétiques et lyriques de la langue en usage dans ces supports, il y a aussi le discours porté par les mots qui permettent de dire leurs sentiments, leurs colères et leurs joies, dans un investissement personnel égotique. Comme corollaire de ce fait il y a l’engagement et l’implication dans les taches scripturales. On note aussi que cette littératie ancrée dans une tradition de contestation peut faire valoir un apprentissage de l’esprit critique qui est nécessaire à la formation des individus dans notre société. Sans oublier le coté créatif de ces écrits, qui permet de libérer les scripteurs des contraintes de la langue et qui de ce fait les désinhibe et leur donne plus confiance en eux, ce qui rejaillit positivement sur leurs apprentissages dans le domaine de l’écrit(Alexander-smith. A. C. 2004, Bazin, H. Bornaz, M. et Slimani, M. 2010 ; Amabile, T. M. 1985 ; Hagood, C., Alvermann, D. E., Heron-Hruby, A., 2010; Heron-Hruby, A. et Alvermann, D. E. 2009) .
On le voit donc, la stratégie qui consiste à inviter la culture populaire dans les classes serait payante à plus d’un titre. Et étant inscrit dans le champ la culture populaire, le slam ou ses versions anglo-saxonnes, le Spoken word et le rap, peuvent aider les apprenants à se considérer comme des scripteurs plus compétents, contrebalançant l’image, souvent négative qui leur est renvoyée lors d’activités d’écriture scolaires (Heron-Hruby et Alvermann, 2009 ; Hagood, Alvermann et Heron-Hruby. 2010) ; les inscrivant aussi dans une pratique « d’écriture au long cours », ce qui favoriserait les apprentissages scripturaux par le biais des retours fréquents sur les productions.
Conclusion
Les élèves veulent écrire, voila le constat que font bon nombre de chercheurs quand il s’agit de pratiques scripturales en contexte scolaire. Mais comme l’a dit Graves (2003) cité par Pietro Boscolo et Carmen Gilati (2007), encore faut il les laisser écrire. Je rajouterai encore faut il leur donner l’envie de s’engager dans la tâche scripturale de façon volontaire.
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